CONFINEMENT: OPTIMISER SON ESPACE DE TRAVAIL

  

1 / On optimise l’emplacement

Un espace de travail optimisé est un espace dans lequel on a envie de travailler. Pour se créer un coin bureau cocooning, on commence donc par choisir l’emplacement si les circonstances le permettent, sans vue directe par la fenêtre pour éviter les distractions, mais sans lui tourner le dos pour évier les reflets sur l’écran d’ordinateur. Et loin de la télévision, surtout.

2 / On travaille le décor

Le mur en face est triste à pleurer ? On l’habille avec les moyens à disposition : un lé de papier peint, une couche de peinture bleue ou verte qui stimule la créativité, des affiches ou images inspirantes accrochées au masking tape… voire une étagère pour poser livres, plantes vertes ou crayons. En parlant de plantes vertes, justement, on ajoute une touche végétale en visuel pour leur effet apaisant.

3 / On pense à la lumière

Pour télétravailler sans déprimer, on privilégie les sources d’éclairage indirectes, plus douces, en complément d’un bon plafonnier. Quand on dispose d’un vrai coin dédié, une lampe de bureau améliore le confort autant que l’ambiance. À défaut, une lampe nomade à batterie fait l’affaire. Quoi qu’il arrive, on zappe le néon et on oriente la lampe pour éviter les reflets sur l’écran !

4 / On épure

Certains s’épanouissent dans le chaos, mais la majorité d’entre nous trie plus efficacement ses idées sur un bureau bien rangé. Halte aux surfaces encombrées par les cahiers des enfants, les factures à payer et les dossiers en attente : pour optimiser son espace de travail, on dégage, on allège et on épure autant que possible le bureau, la table et tout ce que l’œil du travailleur peut croiser… quitte à encombrer autre chose ailleurs.

5 / On range

Quand on n’a pas le temps de classer ou de trier pour désencombrer, on transfère le chaos dans des paniers de rangement, des casiers ou des tiroirs. Si l’espace bureau est dédié, on exploite les recoins perdus, la hauteur ou le dessous des meubles pour y installer des rangements pratiques. Si l’espace de travail est nomade ou partagé, on récupère un caisson ou une desserte à roulettes. On attribue un compartiment à chacun, responsable d’y stocker ses affaires pour libérer l’espace aux suivants… ou on le traîne du salon jusqu’à la chambre, en fonction de l’emplacement choisi pour travailler.

6 / On stocke

Pour éviter de quitter la pièce à chaque panne de batterie, autant conserver le matériel de base à proximité, des disques durs jusqu’aux crayons en passant par l’imprimante. Là encore, le meuble à roulettes offre une solution idéale dans les petits espaces, puisqu’il peut être déplacé, caché, et même accueillir une imprimante ! Dans ce cas, on prévoit une multiprise à laquelle relier tous les appareils : il n’y aura qu’une seule prise à brancher dans le mur lors de l’installation. Pour celles et ceux qui disposent d’un véritable bureau, on opte plutôt pour une étagère ou une bibliothèque, voire des caissons sous le bureau. Dans tous les cas, on n’y conserve que les éléments qui servent régulièrement. Les autres peuvent rester dans un placard pour libérer l’espace de travail.

7/ On n’oublie pas le confort

Personne ne travaille efficacement sur un tabouret, l’ordinateur en équilibre sur la machine à laver. Et s’il arrive de ne pas avoir le choix, on peut toujours optimiser ! Idéalement, donc, on opte pour un vrai bureau ou à défaut, une table, une console, toute station de travail à hauteur d’assise sous laquelle les pieds peuvent se ranger. Côté assise, on choisit un siège avec dossier, juste assez haut pour poser les pieds à plat au sol, avec les jambes à angle droit. Et en cas de besoin, on ajoute un coussin plat sous les fesses ou à la base du dos, voire un tapis tout doux sous les pieds.

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LE HOME STAGING FAIT-IL VENDRE ?

L’acquéreur prend sa décision dans les 90 secondes de la visite. De cette idée est né le home staging. Il s’agit d’attirer l’attention sur les points forts du bien afin de le vendre rapidement et au meilleur prix possible. La démarche semble rentable, mais est-ce un effet de mode ou un investissement judicieux ?

Vous êtes sur le point de mettre en vente un bien immobilier ? Si vous ne trouvez pas acquéreur dans les premières semaines, il y a fort à parier qu’un agent immobilier ou une personne de votre entourage vous suggérera de recourir au home staging. Si vous ne connaissez pas encore le sens de l’expression, sachez que les Québécois parlent de « valorisation immobilière » pour ­désigner ce qui est littéralement une « mise en scène du logement » ayant vocation à le vendre rapidement et au meilleur prix possible. Il ne faut pas confondre le home ­staging avec la décoration ­d’intérieur, et encore moins ­l’assimiler à une rénovation du bien destiné à la vente. Il s’agit simplement d’attirer l’attention de l’acquéreur potentiel sur ses points forts. Le tout, avec des moyens dont les home stagers s’accordent à dire qu’ils ne doivent pas dépasser 1 ou 2 % de la valeur du bien. Mais, même si l’investissement est modeste, le home staging est-il rentable ? Nous avons mené l’enquête.

90 % des achats se feraient sur un coup de cœur

« En règle générale, 90 % des achats immobiliers s’opèrent sur un coup de cœur, l’acheteur prend sa décision dans les 90 ­premières secondes de la visite. » Des chiffres avancés par l’ensemble de la profession du home staging, sans que l’on en connaisse exactement la source. Pour autant, chacun est conscient que nombre d’acquisitions immobilières se réalisent bel et bien « à l’affectif » ou, tout au moins, que si la première impression est mauvaise, elle sera difficile à rattraper. La vocation du home staging, pratiqué aux états-Unis depuis des décennies, et déjà bien installé dans certains pays ­d’Europe du Nord, est de faire bonne impression dès la première visite. Une pratique qui a fait son apparition en France il y a à peine deux ans. Bénéficiant d’un fort relais médiatique, portée par le ralentissement des ­transactions, elle suscite aujourd’hui un véritable engouement.

Les professionnels prennent le concept très au sérieux

Les professionnels de ­l’immobilier montrent leur intérêt. Pour preuve : l’École supérieure de l’immobilier (ESI), filiale à 100 % de la Fnaim, propose pour la seconde année consécutive aux négociateurs et agents immobiliers deux formations d’une journée chacune pour les sensibiliser au home staging, et l’Union des syndicats immobiliers (Unis) vient de conclure un accord de partenariat avec Avéo, premier réseau commercial de home ­staging en France. Les établissements financiers ne sont pas en reste : « Nous y croyons si fermement, déclare Alain Roure, directeur des partenariats BNP Personal Finance/Cetelem que notre offre de financement global “Bon plan revente” destinée aux secundo-accédants et associant crédit relais et crédit à long terme pour la nouvelle acquisition ­permet d’emprunter de 2 000 à 6 000 euros à des conditions ­avantageuses pour financer une prestation de home staging. » Et les sociétés spécialisées dans la transaction immobilière sans intermédiaire (Flatcoach, Immoassistance) ne manquent pas de l’inclure dans leur palette de services d’accompagnement proposés aux particuliers vendeurs.
« Nous ne sommes pas dans le registre du plaisir, ni même dans celui de l’esthétisme, mais bien dans l’utile synonyme de rentable, tient à préciser Sylvie Aubin, l’une des leaders du mouvement en France. Elle a lancé son entreprise « En toute sérénité » à la fin 2007, ainsi que le réseau Home Stager Professionnel, qui regroupe des personnes formées par ses soins, un an plus tard. « Nous avons recours à des outils de décoration, mais il s’agit bel et bien d’une démarche marketing », insiste-t-elle. L’objectif est de rendre le bien proposé à la vente le plus neutre possible, afin de ne détourner aucun acheteur potentiel. Cela passe par la dépersonnalisation du cadre de vie (élimination des photos, posters, souvenirs de vacances et collections diverses), le désencombrement des pièces (mise à l’écart des meubles et objets désuets, vétustes ou simplement en surnombre) et l’exécution de menues réparations (rebouchage des traces laissées par les tringles à rideaux et les fixations des tableaux…).

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POURQUOI FAIRE APPEL À UN DÉCORATEUR D’INTÉRIEUR ?

« TROP CHER », « INUTILE », « PAS ADAPTÉ À MA MAISON », « TRAVAUX PEU IMPORTANTS » …. AUTANT DE PRÉJUGÉS QUI VOUS FERONT SANS DOUTE PASSER À CÔTÉ D’UNE AIDE BIEN PRÉCIEUSE.

Un décorateur d’intérieur c’est avant tout un professionnel de la décoration qui vous accompagne dans le réaménagement et la décoration de votre maison en ayant toujours en tête votre confort et votre satisfaction. Son regard extérieur et professionnel vous aidera à créer un environnement qui répondra exactement à vos besoins personnels en tenant compte de vos goûts et de votre budget. Sa force est d’utiliser les couleurs, l’espace, les accessoires, les matériaux pour créer des lieux qui vous ressemblent et s’harmonisent avec votre environnement. Il va axer sa recherche principalement sur les harmonies de couleurs, les coordonnées des matériaux, des tissus. Bref, il va créer une ambiance et il va remettre de l’ordre dans vos idées !

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